Toujours prêt à courir… 160 km ?

[This text is available in English, translation courtesy of ACCEO Solutions]

Dans les heures précédant le départ du 120 km de l’UltimateXC, mes amis coureurs me posaient la question rituelle : « Alors, prêt ? » Ma réponse était : « Je crois bien. On verra ! ».

En fait, j’aurais pu dire, sans prétention : « Toujours prêt ! »

[Mais où est la suite? Eh bien, les textes de mon blog, ainsi que plusieurs inédits, seront bientôt publiés par les Éditions de l’Homme dans un livre de 250 pages! Sortie prévue le 9 mars 2016.]

25 réflexions sur “Toujours prêt à courir… 160 km ?

  1. Merci.
    Pourquoi ?
    Pas parce que tu me fais rêver même si tes récits sont à la fois bien écrits et passionnants à lire.
    Mais parce que par ta pratique tu insinues le doute chez tous ceux qui croient qu’il faut boire toutes les 10 minutes en devançant les signes de la soif – parce que sinon, c’est trop tard on est déjà mort -, tous ceux qui croient que pour courir une distance il faut être capable de la courir en entraînement, tous ceux qui ne jurent que par les plans d’entraînement, tous ceux qui ne peuvent pas sortir sans leurs barres de gel et autre nutrition de l’effort saveurs machin-bidule, et enfin tous ceux qui ne jurent que par l’équipement technique, toujours plus d’équipement technique.
    Pour tout ça, parce que ça fait avancer les mentalités par l’exemple, merci.

    • Tout d’abord, un grand merci pour ce commentaire détaillé et élogieux. De savoir que je suis lu avec attention et intérêt, c’est particulièrement gratifiant.

      Ensuite, je résumerais ta réaction en une seule réponse : il faut faire confiance aux capacités d’adaptation du corps humain. Elles sont exceptionnelles et à la portée de quiconque est prêt à subir le conditionnement nécessaire pour les révéler.

      Bonnes expérimentation de ton côté puisque je sais que tu t’engages dans cette voie!

  2. Bien d’accord avec karuiashi. Comme lui, c’est ce que j’aime lorsque je lis tes articles, le fait d’être contre-courant, ça porte à réflexion. Tes trucs ne peuvent peut-être pas s’appliquer à tous, ou peut-être que oui, mais en mettant le doute, tu aides certainement à pousser le réflexion plus loin que tous les discours remâchés.

    Par exemple, l’hiver dernier, j’ai eu une fasciite plantaire, avoir suivi les recommandations de la majorité, j’aurais pris une pause de course pour laisser le temps à ma blessure de guérir pour ensuite recommencer graduellement. Le hasard a fait qu’au même moment je lisais un de tes articles (https://joanroch.com/2013/05/02/syndrome-fantome-et-montagne-de-lours/) où tu mentionnais ton approche face aux blessures, que tu continuais à courir en étant blessé, tant que la blessure ne s’aggravait pas. Je me suis dit, pourquoi pas? Au pire la douleur augmentera et je prendrai cette pause dans une semaine. Et puis, sans rien changer à mes habitudes, la douleur est partie graduellement.

    Bref, personnellement, j’aime me remettre en question sur beaucoup de trucs dans la vie et te lire me permet de le faire au niveau de mon entraînement et c’est apprécié!

    Bonne course au Vermont!

    • Oui, les blessures ou douleurs, tout comme les carences en eau et en aliments, ne sont que rarement problématiques tant qu’on adapte l’effort ou que l’on s’habitue aux sensations générées. Le corps nous dit quoi faire : continuer, ralentir, s’arrêter, ignorer, accélérer… Encore faut-il apprendre à entendre les messages qu’il nous envoie.

  3. merci de partager avec nous – les quidams – ces moments. C’est important de voir que la passion de la course en liberté est partagée et qu’il n’est nul besoin de courir 160 km pour se sentir libre.

    C’est toujours agréable de participer aux rêves des autres qui sont dans ce cas un peu les nôtres aussi ! Bon d’accord j’en suis loin même très loin mais ce n’est pas ça le plus important.

    • Merci Philippe! En effet, les chiffres n’ont aucun importance. On s’attarde un peu trop à comparer les distances, les dénivelés, les temps. Il n’y a rien aucun absolu là-dedans et faire plus n’est pas synonyme de faire mieux. Je m’applique à faire mieux avant tout. Et si cela inspire les autres, c’est encore plus agréable.

  4. Tellement inspirant et motivant! Je cours en moyenne 60-90km/semaine tout en étant camionneur longue distance avec des journées de 14h…me prépare pour mon premier trailrace cet été dans les alpes Suisse, un 31k pour commencer….l’an prochain je m’attaque au 50/80/100k!

    • Bon courage dans ta préparation! Si tu as des questions, n’hésite pas à me contacter et cela me fera plaisir de partager mon expérience. Elle te sera peut-être utile pour orienter ton entraînement.

  5. Intéressant, très intéressant… Intrigant, même.
    Ton article répond à certaines de mes questions à propos de la « logistique » pour le travail. J’ai vraiment hâte de voir comment ton corps va réagir devant l’adversité samedi et surtout, comment se dérouleront les contrôles médicaux.
    En tout cas, je vais être « scotché » à mon ordi pour vous suivre à la trace, toi et les autres.
    Je te souhaite la meilleure des chances et surtout, beaucoup de plaisir !

  6. Cela faisait un certain temps que je n’étais passé te lire, bravo pour ta course à St-Donat et bonne chance, continuation pour le Vermont.
    Dire que c’est grâce à toi et à Guillaume que je me suis décidé a courir, maintenant je coure entre 45 et 50 km / semaine en 5 sorties/semaine
    Bonne continuation,
    Julie Roy

    • Salut Julie !

      Bien content d’avoir de tes nouvelles. Si en plus elles sont bonnes, j’en suis ravi. En ce qui concerne la course, tu sembles maintenant soutenir un rythme régulier et conséquent. Les résultats doivent être à la hauteur de ton investissement.

      Au plaisir de te revoir !

  7. Salut Joan. j’ai découvert ton blog par l’intermédiaire de Karuiashi. Ton témoignage est très inspirant. On se retrouve déjà sur certaines idées. Je ne fais encore les mêmes distances, loin de là, mais tu sembles nous dire l’air de rien que tout est possible si on aime ce qu’on fait. Continue. Sly

  8. Bonjour, quel plaisir de te lire je me suis decide pour les 100 km de millau je sors juste du marathon de la rochelle et je pense pouvoir aller plus loin est ce que tu penses que ce n est pas trop top je cours 60 km par semaine

  9. Bonjour
    j’ai découvert votre site cette semaine et j’adore ! Je cours depuis 5 mois ( je viens du vélo , 32 ans ) je sais pas pourquoi naturellement je me dirige sur du minimaliste je suis sur un drop de 4 ( saucony peregrine ) très envie à présent de me diriger vers vraiment du 0 drop , je lorgne sur des merrelle , je fais uniquement des sorties trail , je suis très léger 60kg mais mes sortir sont dans le sud de la France très Très rocailleux , avez vous une minimaliste de choix pour ce type de terrain ? Ou bien ma voûte plantaire doit si faire ! Merci par avance pour votre réponse
    Continuer à nous faire partager vos récit de courses , préparation , nutrition … signer d’un nouveau fan 😉
    Sportivement

  10. Salut!
    j’aime beaucoup ta philosophie et ça me rassure de savoir que je ne suis pas le seul à penser comma ça. Je cours sans boire et aucune gelée. Quand ça fait mal je cours quand même. Je ne conforme pas aux règles établies. Je cours et c’est tout. 21km par séance 4 fois semaine et j’augmente graduellement sans me fixer d’objectif pour l’instant.
    Merci pour ton inspiration!

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