Vermont 100 : «Good job!»

[This text is available in English, translation courtesy of ACCEO Solutions]

Mais où est Camp 10 Bear ? Un point de ravitaillement complet a disparu. Pourtant, je ne suis pas perdu, car je vois encore les assiettes en plastique jaune qui marquent la route à suivre. Mais Camp 10 Bear n’existe plus et l’issue de mon premier Vermont 100 dépend de cette station.

[Mais où est la suite? Eh bien, les textes de mon blog, ainsi que plusieurs inédits, seront bientôt publiés par les Éditions de l’Homme dans un livre de 250 pages! Sortie prévue le 9 mars 2016.]

33 réflexions sur “Vermont 100 : «Good job!»

  1. La confusion du sentiment du coureur au fond des bois… dans ta démarche il y a de l’obstination, du courage, de l’amour et de la poésie. Tout ce que j’admire chez les trailers…

    • Merci Frédéric. Rien de tel qu’une très longue course pour transformer une simple journée en aventure, une bête erreur en source de confusion, un oubli en épée de Damoclès.

  2. C’est vraiment un chouette récit et une chouette course.
    Tu mets bien en avant la différence entre le temps vécu et donc relatif de ta course et le temps objectif. La difficulté à se situer dans le temps et dans l’espace dùe à la non connaissance du parcours – connaissance réelle ou théorique. C’est d’ailleurs certainement pour ça que tu es arrivé en dessous du temps que tu espérais faire. On sent une forme d’urgence, notamment à cause d’informations erronées que la technologie GPS ne rattrappe pas. Est-ce que tu vas finir par courir sans GPS ?
    C’est une superbe réussite. Tu as couru en restant fidèle à ta conception de la course et ça a payé.
    Tu sais que tu risques de devenir un modèle ? Est-ce que tu es prêt à l’assumer ? (>.<)
    Pour ma part, j'ai décidé de commencer la "méthode Joan Roch" dés lundi prochain.
    Respect.

    • De telles courses se vivent et se tolèrent mieux en se vivant dans l’instant. Dès qu’on anticipe, on prend peur. Mais tous les instants ne se valent pas, certains étaient instantanément oubliés, d’autres définissant a posteriori la course dans son entièreté. Et si le moindre accrochage peut devenir obstacle, mieux vaut utiliser toutes les excuses possibles pour avancer plus vite. Ne serait-ce que pour mettre fin à la souffrance !

  3. Bravo Joan pour ta course. Moi aussi je me demande si tu ne laisseras pas tomber même la montre GPS pour courir encore plus minimaliste. Ton récit est très bon aussi, on a l’impression de lire un “suspense”. Tu as de multiples talents, je suis certaine que tu nous réserve encore bien des surprises et pas seulement en course.

    • Ah, le dilemme de la montre GPS. J’y ai déjà pensé, mais je suis accroc à la trace GPS d’après-course. Enfin, pour le moment…

  4. Félicitations man! Je suis un débutant minimaliste et tu me donnes une motivation d’enfer pour la suite.j’ai redécouvert la cap avec le minimalisme et toi ,je recours avec plaisir !!!!je t’en remercie….a plus champion Eric depuis la France

  5. Heureux de découvrir ton blog par celui de Sébastien Roulier ! Félicitations pour cette performance ! J’ai beaucoup aimé ton récit. J’ai beaucoup de marathons complétés et je continue d’en faire. Cependant, je ne pourrais pas aller plus loin en distance. Tu as vraiment une force mentale et physique extraordinaire.

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