« J’avais prévu de vous dire qu’il vous faudrait apporter votre eau pour vous mouiller les pieds », annonce à la blague un des organisateurs de la course de 100 miles de Haliburton. Dehors, il pleut des cordes.
[Mais où est la suite? Eh bien, les textes de mon blog, ainsi que plusieurs inédits, seront bientôt publiés par les Éditions de l’Homme dans un livre de 250 pages! Sortie prévue le 9 mars.]
Très intéressant ton CR! J’espère un jour pouvoir courir une telle course (mais pas forcément dans les même conditions 😉 ). J’aime beaucoup ton honnêteté par rapport à la décision d’arrêter. Et malgré l’abandon, ça reste une course que la majorité des coureurs n’essaiera jamais 🙂
Concernant la frontale qui t’éblouit, j’ai pris l’habitude de la porter autour de la taille. Les avantages, c’est que tu n’es pas éblouis par la brume / pluie, et l’angle de la lumière avec le sol projette de longues ombres, ce qui permet de beaucoup mieux voir le relief que lorsque la source de lumière est vers les yeux (pas d’ombres). Par contre, ça nécessite peut-être un peu de bricolage pour adapter la sangle.
Désavantage, ça éclaire toujours devant toi quand tu tournes la tête 🙂 Du coup, je prends en général une petite lampe de poche manuelle que j’allume uniquement quand je veux regarder ailleurs que devant moi.
Bien sûr, il faut citer ses sources, l’idée vient de Jason Robillard.
En fait, j’avais fait un article là-dessus: https://courirpresquepiedsnus.wordpress.com/2011/10/30/course-de-nuit/
Merci pour le conseil de porter le lampe autour de la taille. Drôle de coïncidence, comme je n’avais pas d’option pour me débarrasser de la lampe pendant la journée de course et que l’avoir sur la tête toute la journée me fatiguait, j’ai fini par tenter, avec succès, de l’enfiler autour de la taille. Comme le modèle Tikka XP 2 ne comporte qu’une sangle dont le réglage est simple, je n’ai eu aucune modification à faire pour la placer autour de mes hanches. Par contre, je n’ai pas pensé que cette configuration serait utilisable en pleine nuit. Je vais tester !
Congratulations on your attempt. I expect that you learned a lot from it and will be ready for next time. All the best.
Compte-rendu très instructif, honnête et très intéressant. Il y a de belles leçons à tirer de ce genre d’expériences. Cela permet de se connaître. Comme l’écrivait Socrate : « Connais-toi toi-même ». Bravo!
Très intéressant ta démarche et ton blogue. Je n’ai pas ta vitesse mais je me permet un conseil en ce qui a trait aux abandons car je n’ai jamais abandonné une course même si, une fois, j’ai dù terminer après le cut-off. Ce conseil ne viens pas de moi de toute façon! Ray Zahab parlant des ultramarathons: «C’est 90% mental et l’autre 10% est dans la tête» Je partage cet avis et c’est ce qui m’a permis de finir le VT100 cette année. Les jambes étaient scrap depuis longtemps mais la tête a tenu le coup. Reste à refaire cette course avec le sourire jusqu’à la fin maintenant…
Merci Michel pour les commentaires. et les encouragements.
Dans mon cas, j’ai abandonné (en partie) parce que les conditions n’allaient pas me permettre de finir la course d’une manière que je qualifierais d’élégante, c’est à dire finir en courant la majorité du temps (et non en tentant de franchir des étendues de boue) et dans un temps raisonnable (en milieu de nuit, pas après l’aube).
Ceci dit, évidemment, tu as raison (Ray aussi), le mental a causé ma perte : une fois le doute installé, je n’ai jamais remonté la pente de la motivation. Alors que physiquement, j’ai à peine souffert de quelques courbatures malgré les 70km parcourus.
C’est bien dans la tête. Elle sera prête la prochaine fois !
j.
I think we learn something new every time we race. Hopefully you will be stronger for your Vermont attempt next year. Hope you’ll come back to Haliburton next year as well. When the weather cooperates, it’s a beautiful place to run.
Thanks John, and congratulations on your race and first place.
You’re right, I learned a few things while trying the distance, a lot more in fact by failing to reach the finish line than by finishing the race. That’s the good thing about bad races.
Another good thing about every unfinished race is the motivation to try again. On the contrary, a good race may leave you uncertain about what to do next. After my successfull first 50 miler, I lost my motivation big time, and it took me a full year before I felt like training again.
I’ll be going to Vermont trained, motivated and ready for revenge.
See you around !
j.