[This text is available in English, translation courtesy of ACCEO Solutions]
Je cours depuis 20 heures d’affilée. 130 km dans les jambes. Il fait nuit noire. Le déluge de la soirée s’est calmé, mais la boue est partout. J’entends des voix. On me suit de près. Et en plus de me rattraper, ils discutent tranquillement, ces cochons !
[Mais où est la suite? Eh bien, les textes de mon blog, ainsi que plusieurs inédits, seront bientôt publiés par les Éditions de l’Homme dans un livre de 250 pages! Sortie prévue le 9 mars 2016.]
T’es un malade! Désolé, j’ai pas trouvé mieux comme compliment, je suis scotché… Bravo, et bon rétablissement (s’il y a quoi que ce soit à rétablir 😉 ).
Quel plaisir de te lire !
Bravo à toi pour cette belle course et comme d’habitude un très beau récit.
Merci
Felicitations! tu m’inspires!!!
Et ce prochain ultra, c’est pour quand ? On sera dans la même catégorie d’âge la prochaine fois !
Très bien écrit ce récit, encore chapeau Yoan pour ta détermination qui a permis l’exploit de ce podium en complétant ce premier 100 milles. Je sens que ce ne sera pas le dernier…
Ce fut un grand plaisir pour moi de courir le premier quart avec toi, et de te croiser ensuite quand tu avais pris ton élan devant moi. Tu représentes pour moi le summum de ce qu’un coureur minimaliste peut accomplir — et il y a effectivement un minimum de vêtements requis pour affronter la pluie et la nuit 😉 Mon récit suivra bientôt.
Bravo. Ta performance et tes nombreuses résurections sont inspirantes.
Tu est mon idole Joan… Vraiment, chapeau.
J’ai quelques questions!
1. L’avantage de courir torse nu? 🙂 Est-ce qu’il pleuvait au départ?
2. Juste pour confirmer: tu ne courais pas de gourde, pas d’eau sur toi non plus? Tu buvais environ à quelle fréquence?
3. Comment as-tu su que tu pouvais repartir et que ce n’était pas dangereux? (je n’ai aucune idée mais est-ce qu’il y a des signes physiques que tu peux contrôler pour confirmer que c’est sans danger?)
Bravo! Et en bonus, je suis curieux de savoir si tu as réussi à te faire remplacer tes chaussures 🙂
Quelques réponses !
1. Je cours torse nu pour avoir moins chaud (hé!) et pour éviter les brûlures par frottements. Et il n’a pas plu avant 15:30 le samedi. Mais le ciel s’est vidé à partir de 16:00-17:00… La température a plongé, le vent s’est levé et la nuit est tombée. Bref, je n’étais pas équipé pour ça.
2. Non, ni gourde, ni bouteille, ni sac, ni réservoir. Je buvais environ 2 à 3 verres par ravitaillement, soit tous les 8km / 1h15-1h30 de course. Mais il ne faisait pas chaud cette journée-là.
3. J’ai senti que je pouvais repartir car je ne tremblais presque plus, la pluie s’était bien calmée et j’étais maintenant équipé d’un imperméable. Ensuite je partais pour une boucle qui me ramenait au même ravito, donc je n’étais jamais loin de la civilisation en cas de problème.
Bonus : Pour les chaussures, il semble y avoir une garantie d’un an en magasin. Donc, deux semaines après l’achat, ça devrait passer 🙂
Bon, tu cours aussi bien que t’écris, ça donne des belles courses et des compte-rendus vivants à souhait! Félicitations, superbe troisième place, fabuleux combat!
Ta troisième place m’impressionnait déjà, alors maintenant que je sais ce que tu as dû affronter pour l’obtenir… Wow ! Je vais toujours me demander comment tu fais pour parcourir de telles distances sans boire. Toutes mes félicitations encore une fois ! 🙂
Bravo Joan, te relire s’est y être encore. Je m’inscris pour le Vermont 100 l’an prochain et espère t’y voir. J’ai déjà prévu des piles d’extra et un sac à poubelle au cas…….. Nicolas
Chapeau bas!
Bravo pour votre récit. Et dire que j’ai un peu peur du 11K à orford 🙂 En tout cas votre endurance m’impressionne.
Comme quoi le plus important c’est (presque) pas les pieds, mais surtout l’estomac et ce qui va dedans. … . Et la qualité de la lampe frontale ^^
Qu’avais-tu mangé avant la course ?
Avant la course ? Rien. Peut-être un biscuit, je ne suis plus trop sûr. Pendant les premiers 80 km de course, j’ai carburé aux pastèques et ananas principalement. Ensuite, pendant la nuit, bouillon, soupe de lentilles, pain & confiture.
C’est intéressant, je pense qu’il est en effet préférable de commencer une course le ventre vide, du moins ça cadre avec des sensations personnelles.
Par contre, d’avoir mangé autant de fibres ensuite est certainement lié à l’état de ton système digestif en vrac, ne crois-tu pas ?
C’est fort possible, mais l’épisode passé sous la couverture à me réchauffer n’a probablement pas été sans conséquence non plus. Il me faudra faire un autre 100-Mile pour faire le tri. Le problème, si en est un, c’est que les fruits, c’est bien agréable pendant une longue course : c’est frais, plein d’eau, facile à manger, etc.
Salut Joan,
Ça fait toujours plaisir de lire tes récits de course. T’en a vraiment chier sur cette course. En tout cas bravo a toi pour ta place sur le podium tes efforts sont plus que récompenser. Toi et la course a pied vous ne faites qu’un. Encore bravo et bonne recup après ce périple. Mais où trouves tu toute cette énergie ?
Tu as raison, les fruits sont tout à fait adaptés. Mais peut-être accompagnés de galettes ou de boulettes de riz. À tester la prochaine fois, pour une première place les doigts dans le nez, sisastrouv (✿◠‿◠)
En attendant, bravo pour cette belle performance !
Ce sera un loooong apprentissage ! En attendant, je vais faire un autre texte sur le VC100, mais uniquement sur les aspects pratiques : chaussures, nourriture, matériel, hydration, etc. Ce sera un bon pense-bête pour mon prochain essai. Et potentiellement instructif pour d’autres amateurs de longues courses.
Épique! Un récit passionnant Joan!
Je l’aurai en tête lors de mon premier 100 miles dans 1 mois. Et j’aurai sûrement besoin de te poser quelques questions d’ici là 😉
Merci pour ce récit!
Excellent, j’adore les questions ! Où ça, ce 100-Mile ?